Neuvaine pour l’Église de France- Jour 1 – Une infection qui empeste le monde

« Vous, cardinaux, vous avez été choisis pour être des fleurs dans le jardin de l’Église et pour y répandre le parfum des vertus. (…) Avez-vous fait ce pour quoi vous avez été créés ? Certainement non. L’amour-propre vous a caché votre devoir. C’était pour fortifier et éclairer par l’exemple d’une bonne et sainte vie que vous avez été mis dans ce jardin. (…) Mais maintenant, vous avez tourné le dos, comme de vils et misérables chevaliers (..) C’est pourquoi vous n’êtes plus des fleurs qui répandez des parfums mais au contraire une infection qui empeste le monde. »

(Lettre n° 310 [21] A trois cardinaux italiens)

Seigneur, donne aujourd’hui à l’Église de France d’être un doux parfum pour notre société et non pas un objet de scandale.
Résolution : Je prie pour les victimes des prêtres, des consacrés et pour ceux que certains évêques ont cru devoir oublier ou négliger, pour le bien du corps entier qui est l’Église. Qu’elles nous accordent leur pardon. Qu’elles puissent, avec l’aide de l’Esprit Saint, essayer de se reconstruire et trouver enfin la paix.
Seigneur, nous en appelons, avec sainte Catherine de Sienne, à ta miséricorde.

« Mon Seigneur, abaisse le regard de ta miséricorde sur ton peuple et sur le corps mystique de la sainte Église. (…) Je ne sortirai point de ta présence que je ne te voie lui faire miséricorde. Que me servirait-il d’avoir la vie si ton peuple était dans la mort, si les ténèbres se levaient sur ton Épouse qui est lumière ? Je veux donc, je te demande en grâce que tu prennes pitié de ton peuple, par l’éternelle charité qui te poussa à créer l’homme à ton image et ressemblance. Si tu as fait cela, c’est que tu voulais, ô Trinité éternelle, que l’homme te participât tout entier, toi, souveraine, éternelle Trinité. »

(Dialogue, chapitre 13)

À cette intention, nous récitons :

1 « Notre Père » et 10 « Je vous salue Marie ».