Parole de Dieu
« Saül dit à David : « Tu ne peux pas marcher contre ce Philistin pour lutter avec lui, car tu n’es qu’un enfant. » Il revêtit David de ses propres vêtements. Il lui mit sur la tête un casque de bronze et le revêtit d’une cuirasse. David se mit à la ceinture l’épée de Saül par-dessus ses vêtements. Il fut incapable de marcher car il n’était pas entraîné. »
(1R 17, 32.38-39)
Méditation
David était bien gringalet quand il se présenta auprès du roi Saül pour aller combattre Goliath, ce guerrier qui faisait trembler les soldats les plus braves d’Israël. L’armure de Saül était trop lourde pour David ; il ne pouvait même pas marcher !
Mais l’armure dont Dieu nous équipe pour lutter contre les forces du Mal n’est pas celle des militaires de ce monde. C’est, nous dit saint Paul, « le bouclier de la foi », « le casque du salut et le glaive de l’Esprit, c’est-à-dire la parole de Dieu. »*. Nous combattons un ennemi plus fort que nous. Mais avec des armes plus puissantes que les siennes !
* (Ep 6, 16-17)
Résolution
Pour que nous n’ayons pas peur de nous engager dans la mission malgré nos faiblesses, Ô Seigneur, envoie ton Esprit !
Prière & Clausule
Un «Notre Père»
Dix «Je Vous salue Marie»
– proposition de clausule :
Je vous salue Marie, pleine de grâce,
le Seigneur est avec vous,
vous êtes bénie entre toutes les femmes,
et Jésus, dont l’Esprit nous rend forts pour annoncer l’Évangile,
le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort.
Un « Gloire au Père »
Chant à Marie
Heureuse es-tu, Marie, de cet honneur.
D’avoir été choisie pour rendre cœur
Au genre humain qui veille au bruit des armes,
Qui paie au prix des larmes ses bonheurs incertains
Heureuse es-tu, Marie, pour cet enfant
Qui puise dans ta vie son propre sang.
Quand sur la Croix ce sang deviendra fleuve,
A cette source neuve, première tu boiras.
Demeure singulière où Dieu prend corps
Jardin où sa lumière suspend la mort
Dieu veille en toi le fils de la Promesse
Soleil pour nos détresses, mon frère entre tes bras.
Fontaine où nos visages se sont baignés,
Reconnaissant l’image jadis gravée,
En tout amour selon la ressemblance
Du Fils que sa naissance fait nôtre pour toujours.
A propos du Frère Sylvain Detoc
Le fr. Sylvain Detoc est né à Rennes, en 1979. Après un doctorat en littérature et quatre années d’enseignement à la faculté des lettres à Paris, il entre chez les dominicains, à Marseille, en 2008.
Ordonné prêtre à Toulouse en 2015, il est envoyé à l’Université catholique de Lyon pour y étudier les Pères de l’Église. Il y enseigne deux ans, avant de revenir à Toulouse où il poursuit son enseignement, tout en terminant sa thèse de théologie. Il est actuellement l’un des aumôniers de la pastorale étudiante de Toulouse. Il prêche cette année le pèlerinage du Rosaire, sur le thème : « Comme Bernadette, allez dire… »