Jour 1 – L’ange Gabriel fut envoyé par Dieu

« L’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie. »

(Lc 1, 26-27)

Dans cet évangile de l’Annonciation, comme en période de pandémie, ne pas pouvoir se toucher n’interdit pas de s’approcher et qu’une rencontre puisse avoir lieu. Ici, il faut parcourir deux versets entiers pour que l’ange Gabriel arrive enfin jusqu’à Marie. Oser s’approcher de l’autre pas à pas pour mettre peu à peu un nom sur un visage demande du temps et une délicatesse toute angélique. Dans notre quartier, dans notre village, dans notre rue ou même dans notre immeuble, souvent, nous croisons des gens, mais tant qu’ils n’ont pas de nom, sont-ils vraiment quelqu’un pour nous ? Et moi, oserai-je encore m’approcher pas-à-pas d’une personne nouvelle pour mettre peu à peu un nom sur son visage ?

Avec Marie, demandons au Seigneur la grâce de savoir nous approcher de toute personne avec une infinie délicatesse.

Un «Notre Père»

Dix «Je Vous salue Marie»
– proposition de clausule :

Je vous salue Marie, pleine de grâce,
le Seigneur est avec vous,
vous êtes bénie entre toutes les femmes,
et Jésus, qui sait s’approcher de chacun de nous,
le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort.

Un « Gloire au Père »

Heureuse es-tu, Marie, de cet honneur.
D’avoir été choisie pour rendre cœur
Au genre humain qui veille au bruit des armes,
Qui paie au prix des larmes ses bonheurs incertains.

Heureuse es-tu, Marie, pour cet enfant
Qui puise dans ta vie son propre sang.
Quand sur la Croix ce sang deviendra fleuve,
A cette source neuve, première tu boiras.

Demeure singulière où Dieu prend corps
Jardin où sa lumière suspend la mort
Dieu veille en toi le fils de la Promesse
Soleil pour nos détresses, mon frère entre tes bras.

Fontaine où nos visages se sont baignés,
Reconnaissant l’image jadis gravée,
En tout amour selon la ressemblance
Du Fils que sa naissance fait nôtre pour toujours.