Jour 7 – Il comble de bien les affamés

« Il comble de bien les affamés, renvoie les riches les mains vides »

(Lc 1, 53)

Si Dieu renvoie ici les riches les mains vides, ce n’est pas pour les punir, mais, au contraire, pour leur offrir la grâce d’être ouverts à sa grâce. Désencombrés de leurs trop grands biens, Dieu ouvre ainsi leurs mains et les rend disponibles pour accueillir ce qui leur est donné. Ne pas être complètement repu, avoir encore faim, est le gage de pouvoir être comblé. Rentrés de pélé, nous avons certes été comblés, mais paradoxalement, la grâce de Dieu nous comble en creusant en nous le désir toujours plus grand de sa présence. Au fond, être comblé, c’est ne jamais être rassasié de la grâce qu’il ne cesse de nous donner.

Avec Marie, demandons au Seigneur la grâce d’avoir les mains vides et ouvertes pour accueillir simplement sa présence qu’il ne cesse de nous offrir.

Un «Notre Père»

Dix «Je Vous salue Marie»
– proposition de clausule :

Je vous salue Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes, et Jésus, qui ne cesse de vouloir nous combler, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort.

Un « Gloire au Père »

Les mains tendues vers toi Sauveur
pour demander ta lumière
Les mains tendues vers toi ô Christ
pour accueillir ta force
Les mains tendues vers toi Seigneur
Pour t’offrir ma vie

Tout le jour, Seigneur je t’appelle
et je tends les mains vers toi
Dès le matin, ma prière te cherche,
je crie vers toi, Dieu, mon Sauveur

Je tends les mains vers toi Seigneur
me voici comme une terre assoiffée
Je suis à bout de souffle
vite réponds, moi Seigneur

Je lève les mains vers tes préceptes
et je médite sur tous tes décrets.
Rappelle-toi ta parole à ton serviteur
En laquelle tu me fis espérer.

Ma vie durant, je te bénirai,
levant les mains en invoquant ton nom ;
comme par un festin, je serai rassasié ;
la joie aux lèvres, je dirai ta louange.

Que ma prière, Seigneur,
devant toi s’élève comme l’encens,
et mes mains levées vers toi,
comme l’offrande du soir.