Jour 4 – Le Puissant fit pour moi des merveilles

« Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! »

(Lc 1, 49)

Marie ne se perd pas dans de banales généralités comme « le Puissant a fait des merveilles », mais elle parle plutôt à partir de sa propre singularité : « le Puissant fit pour moi des merveilles ». Nous le savons, on ne peut témoigner de manière convaincante que si on expérimente d’abord pour soi la vie de Dieu que l’on veut annoncer. Si nous n’avons peut-être pas encore la force ou l’audace de parler, Marie, dans son Magnificat, nous offre des mots qui pourront nous aider à nommer autant notre humiliation que notre joie ou toutes les grandes choses que Dieu a faites pour nous. A chacun d’entre nous, il est alors permis d’oser dire « je », comme Marie le fait depuis le début dans son Magnificat : « mon âme exalte le Seigneur », « mon esprit exulte », « tous les âges me diront bienheureuse », « le Puissant fit pour moi des merveilles ». A notre retour de pélé, s’approprier les mots de Marie c’est, avec elle, oser enfin dire « je » pour témoigner des merveilles dont il nous a comblés !

Avec Marie, demandons au Seigneur la grâce d’oser dire « je » pour témoigner de ses merveilles.

Un «Notre Père»

Dix «Je Vous salue Marie»
– proposition de clausule :

Je vous salue Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes, et Jésus, qui nous fait oser dire « je », le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort.

Un « Gloire au Père »

Voici la demeure de Dieu parmi les hommes,
Marie, terre admirable, terre de la promesse, Mère de l’Emmanuel !

L’Ange du Seigneur fut envoyé à Marie,
Et la vierge fut éblouie par la lumière.
Écoute, Marie, vierge du Christ :
Tu concevras, tu enfanteras un fils ;
Tu es le paradis nouveau et la Terre promise ;
En toi le Soleil a établi sa demeure.

Le Seigneur t’a regardée dans son amour ;
Reçois la Parole que, par l’ange, il t’envoie.
Il vient vers nous, le Dieu véritable,
Il revêt dans ton sein la chair du premier Adam
Engendré par le Père et né dans le temps,
Dieu et homme, lumière et vie, le créateur du monde !

Voici la Mère de mon Sauveur qui vient à moi!
Bienheureuse es-tu, toi qui as cru,
Et béni le Fruit de tes entrailles !
Ce qui est engendré en toi vient de l’Esprit Saint
Dès que ta salutation a retenti à mes oreilles,
L’enfant a tressailli d’allégresse en mon sein.